*| Amu Hinamori - Keep the smile 8D

? Caractéristiques physiques: La première chose que l'on remarque chez cette jeune fille assez... singulière, autant physiquement que mentalement, est la couleur de ses cheveux tout aussi originale. "S'agit-il d'une teinture ?" est une question récurrente dans l'esprit de la multitude de personnes ayant eu la chance - ou malchance - de rencontrer la petite Amu. Compte tenu de son caractère plutôt agréable et bon vivant, peu ont réprimé leur désir de lui poser la question... et aucune curiosité n'a été satisfaite, à dire vrai. Tous ont eu droit à une réponse vague du style "c'est joli, comme couleur, hein ?" et à un sourire éclatant ou à un total changement de sujet sans grande finesse. Le sujet la met visiblement mal à l'aise, c'est ce qu'en ont déduit les objets de ses rencontres. Il en va de même pour l'interrogation au sujet du jaune de ses prunelles.

Indépendamment de ces détails, Amu est plutôt petite pour son âge, et un de ses objectifs fous est d'un jour d'atteindre les 1m60. Pour y parvenir, elle a usé de divers moyens, dont manger de la soupe selon une idée occidentale à n'en plus pouvoir. Autant vous dire que les progrès ne se sont pas manifestés de manière très ostentatoire, mais notre jeune fille ne désespère pas ! Elle est plutôt fine et n'importe qui d'assez observateur remarque qu'elle est aussi agile qu'un singe sans qu'elle n'ait à le prouver. Atout d'ailleurs très utile puisqu'étant une ardente pratiquante de kendo ! Dans les combats, elle mise tout sur la rapidité et l'habileté, et son plus gros défaut est de ne pas mettre assez de force dans ses coups. Non pas qu'elle ne manque de cœur ! Juste de puissance, pas assez de muscles dans les bras, en quelque sorte. Elle en est d'ailleurs très frustrée, et les incessants conseils de son professeur à ce sujet le lui rappellent sans cesse. Au niveau de son visage, elle se situe dans la moyenne ; elle n'est pas particulièrement belle à en couper le souffle, mais son sourire incessant peut être jugé (très) mignon en fonction des goûts de chacun. On ne trouvera presque aucune imperfection sur son visage lisse. Quant aux fameux cheveux roses qui l'encadrent, elle les attache souvent en couette plus ou moins haute qui ne rassemble généralement pas tous ses cheveux. Elle les couvre parfois avec un chapeau en temps de froid, mais cela reste rare. Son style vestimentaire est du style personnalisé ; elle porte des habits assez classiques auxquels elle ajoute des touches personnelles, comme sur ses affaires telles que son sac de classe.

? Caractéristiques psychologiques : Quel serait l'adjectif qui naitrait immédiatement sur vos lèvres si on vous demandait de décrire le caractère d'Amu ? Il suffit que vous l'ayez croisée quelques fois, même sans lui parler, pour répondre. "Bon vivant", "joyeuse", "débile", "complètement folle", "timbrée mais sympa quand même", "très énergique"... Tout dépendra de votre point de vue. Toujours est-il que personne n'aurait idée de la dépeindre comme une jeune fille calme et posée. On pourrait effectivement la comparer à une pile électrique (d'où son surnom très bien trouvé Duracell par une de ses camarades de primaire) ou à une boule d'énergie inépuisable. N'est-ce pas fatiguant, de sourire à longueur de temps, quelle que soit la situation ? N'attraperait-elle pas une crampe, à force de rayonner ainsi ? Visiblement non, car, depuis le temps, personne n'a encore vu sa joie retomber plus de dix minutes. Un peu idiote sur les bords car très naïve, Amu a parfois de légères sautes d'humeur et se met à déprimer pour des raisons étranges (du style il ne reste plus de viande). Ne l'ai-je pas déjà précisé ? Amu est pour ainsi dire un "gourmet", pour ne pas dire une grosse morfale. Jamais son estomac ne semble rassasié ; elle n'a de cesse de réclamer de la viande, du chocolat ou des bonbons, et le pire est qu’elle n’a pas l’air de prendre vraiment du poids. Est-ce dû au fait qu’elle se dépense beaucoup, que ce soit au kendo ou à la course à pieds ? Oui, notre adolescente adore courir, sans aucune raison valable. Marcher, c’est fade, c’est triste, c’est lent, c’est pas intéressant. Au moins, sautiller un peu, quelque chose de plus amusant que de mettre un pied après l’autre à une cadence monotone et triste ! Infatigable, elle a toujours du mal à s’endormir le soir, car elle a trop hâte d’être déjà le lendemain, c’est pourquoi elle essaie de se coucher le plus tôt possible pour s’endormir plus rapidement (mentalité un peu idiote, car elle pense qu’il y a un temps minimum entre le temps où l’on s’allonge sur son lit et le temps où on s’endort). Debout au moindre son anormal, elle n’arrive que très rarement à retrouver le sommeil une fois réveillée, même très tôt. On se demande comment elle trouve ses huit heures strictement minimum par jour, vu qu’elle se lève toujours très tôt (« l’avenir appartient aux gens qui se lèvent le matin » d’après elle). Elle pense que dormir est une perte de temps, et, dans sa jeunesse, avait déjà essayé de ne pas fermer l’œil pendant plus d’une semaine. Elle avait craqué au bout d’un jour (comme quoi elle a bien besoin de se reposer de temps en temps).

Amu est-elle gentille ? C’est une question ambigüe à laquelle elle répondrait par une moue ahurie si on la lui posait. Elle n’a pas spécialement envie d’aider les autres, ne se considère pas comme généreuse : elle agit selon l’impulsion. D’un point de vue externe, elle pense autant aux autres qu’à elle, excepté tout ce qui concerne la nourriture (là, c’est « Barrez-vous bande de crétins et laissez-moi bouffer ma viande »). En réalité, c’est très simple. Quand elle a envie de faire quelque chose, elle le fait. Quand un de ses amis est enfoncé jusqu’au cou dans les problèmes, cela lui fera plaisir de l’aider, aussi agira-t-elle pour elle dans son esprit. Enfin, quand je dis simple, ça l’est pour elle mais cela peut paraître étrange vu de l’extérieur.

? Histoire: Souvent, on ne se rend pas vraiment compte de la chance que l’on a. D’avoir une famille aimante qui attend tous les soirs votre retour et qui vous accueille chaleureusement, des amis qui sourient dès qu’ils vous voient arriver, des gens qui vous entourent et qui vous apportent leur soutien permanent et qui vous consolent… Trop de personnes ne réalisent pas leur bonheur, et se lamentent sur leurs petits malheurs insignifiants. Oui, les heureux se plaignent incessamment alors qu’ils devraient le faire un peu moins, et les malheureux se renferment sur eux-mêmes en gardant tout pour eux alors qu’ils devraient s’ouvrir beaucoup plus. N’est-ce pas la plus triste des choses que de ne pas compter sur autrui ? Pensent-ils ennuyer les personnes censées être leurs amis en se confiant à eux ?

Amu Hinamori est née un certain 24 Septembre, ni particulièrement pluvieux, ni particulièrement ensoleillé, ni particulièrement nuageux. Un jour comme les autres, en bref. Glacial ou trop chaud, personne ne le sait plus. Dans certains livres, on annonce que la naissance de l’enfant s’est faite une « nuit froide d’hiver », comme pour informer le lecteur que sa vie n’allait pas toujours être rose. Comme si Dame Nature avait préparé spécialement cette venue au monde ! Pourtant, des milliers de bébés naissent le même jour : pourquoi un d’eux devrait être privilégié ? Tout n’est que pure coïncidence ! Plus important, généralement, personne ne se souvient du temps qu’il faisait, car ce n’est pas vraiment la préoccupation principale de la future mère. Ce genre de détails est donc en soi stupide. Simple figure de style, très certainement.

Les circonstances de la naissance d’Amu furent pour le moins… désastreuses ? L’adjectif est très certainement exagéré, car ce fut par la suite que les choses dégénérèrent. Autant vous donner le tableau : deux personnes amoureuses, un homme fidèle malgré ses habitudes plutôt brusques (ayant autrefois été délinquant) vivant son premier véritable amour, une femme amoureuse épanouie, qui, pour fêter l’anniversaire d’une amie lors d’une grande fête, abuse d’alcool qu’elle supporte mal. Elle revient au petit matin, se glisse dans le lit en se tenant la tête, sans que son homme se retourne, inquiet pour elle mais maladroit au fond de lui. Au réveil, dans l’après-midi, une gueule de bois impossible, et un affreux pressentiment.

Pressentiment qui se vérifia véritablement deux mois plus tard. Voilà plus de deux ans que les deux jeunes gens étaient ensemble, notre homme était sur son petit nuage et nageait dans le bonheur, tandis que la femme était plongée dans des pensées bien sombres. Elle avait fait deux tests de grossesse, qui s’étaient révélés positifs ; et, de jour en jour, son ventre s’arrondissait un peu plus. Ce n’était qu’une question de temps avant que son fiancé comprenne. Ah, pourquoi n’avait-elle pas pris ses précautions ce soir-là ? Pourquoi avait-elle tant bu ? Pourquoi ne s’était-elle pas contenue ? Comment avait-elle pu tromper un homme aussi pur, bon et généreux ? Chaque soir, elle pleurait silencieusement sur son oreiller, le plus loin possible de Kenji Suzuki, celui censé être l’élu de son cœur. Cette expression sonnait à présent bien creuse et amère à ses oreilles. Kenji s’inquiétait pour elle, elle le savait, et cela ne la faisait que plus souffrir. Elle était certaine que l’enfant n’était pas de lui car elle n’avait pas eu de rapports sexuels avec l’homme pendant un certain temps (quelques mois) et durant cette période – pourquoi, elle n’en avait strictement aucune idée. Comment se faisait-il ? Si seulement elle avait pris des précautions, tout cela aurait pu rester caché ! Son mari allait-il le découvrir ? Elle appréhendait tellement sa colère.

Asami garda le silence tant bien que mal en essayant d’être comme d’habitude durant les sept mois suivants. Son fiancé avait appris la nouvelle et s’en réjouissait tant qu’il était encore aveugle. Cela la peinait tellement de le voir ainsi : s’il savait la vérité, il ne s’en remettrait pas, et elle le savait instable de nature. L’enfant naquit, et ce fut Kenji qui choisit le nom : Amu. Il y avait réfléchi maintes fois et il ne cessait de répéter en serrant dans ses bras ce qu’il croyait être sa fille : « Elle te ressemble tant ! Elle est tout simplement superbe ! » en gratifiant sa fiancée d’un grand sourire.

C’était tout simplement pathétique. Asami avait l’impression d’être l’incarnation de tout ce qu’il y avait de mauvais dans le monde. Amu vécut heureuse, ainsi que Kenji, pendant sept années durant lesquelles la jeune femme se rongeait les sangs. Elle s’était mariée, et il était temps (sa famille, très stricte et à cheval sur les coutumes, n’appréciait guère d’enfant sans mariage. Ils l’avaient pressée dès ses dix-huit ans de se trouver un homme !). Puis elle craqua. La culpabilité et le remords dévoraient de l’intérieur, elle ne trouvait plus le sommeil : elle était tout simplement au bout du rouleau. Elle avoua tout à Kenji en déversant toutes les larmes de son corps, lui exprima tout ce qu’elle avait ressenti durant ces années. Elle n’osa relever la tête qu’après s’être dit qu’elle devait faire confiance à son mari qu’elle aimait tant. Ce qu’elle vit la détruisit totalement. Kenji n’était plus que l’ombre de lui-même : il ne pleurait pas, semblait dénué de toute émotion. Tel un zombie, il fixait sa femme sans la voir. Pendant une semaine, cela continua. Puis il piqua une crise tout simplement affreuse : il hurla comme un forcené, couvrit d’injures l’objet de son cœur. Il était devenu fou de douleur et de rage. Ces cris alertèrent les voisins qui appelèrent la police dès que des bruits de coups leur parvinrent. Sous les yeux écarquillés d’Amu, son faux-père auquel elle tenait tant roua de coups sa mère qu’elle aimait énormément, jusqu’à la mort. La mare de sang coula lentement jusqu’aux pieds de la petite qui n’en pouvait plus de tant d’horreur. Elle leva les yeux vers Kenji, dont le passé violent et les vieilles habitudes ressurgissaient. Il s’approcha d’elle lentement, s’empara d’un couteau de cuisine, et commença à lui dire les pires choses possibles, de lui avouer sa haine et sa répulsion qu’elle lui inspirait ; il lui disait n’avoir jamais vu chose plus ignoble qu’elle, avant de vouloir la tuer. La police arriva au moment où il plongeait son couteau dans la chair de son bras, et eut du mal à le neutraliser dans sa folie. On envoya la petite traumatisée chez les tuteurs que ses parents avaient choisi : des amis d’Asami, qui ne portaient pas dans leur cœur Kenji, surtout après ce qui s’était passé. Ils ne connaissaient pas vraiment la petite, et vice-versa. Pris de pitié, ils se prirent d’affection pour elle. Elle se remit peu à peu sur pied au bout de deux ans, mais son traumatisme était encore plus que présent. Elle était méfiante envers tout, avait perdu sa gaieté, considérait avec suspicion tous les inconnus, refusait qu’on la touche, et surtout, gardait tout pour elle.

Pourquoi ? N’étaient-ils pas heureux, tous les trois ? Cela importait-il tant qu’il ne soit pas son vrai père, que sa mère ait fait un écart ? Bien sûr, à 9 ans, elle était encore trop jeune pour trouver des réponses et même comprendre sérieusement la situation. Son père avait été un dangereux délinquant, autrefois, elle le savait, et il avait même fait plusieurs années de prison. Mais… il avait été si doux et tendre autrefois avec elle ! C’était de la pure folie ! Ce n’était pas la même personne !

Elle était profondément blessée par ce qu’il lui avait dit, et se souvenait toujours de ses paroles exactes même deux années après. Ses tuteurs étaient très gentils avec elle malgré leur pauvreté financière, et elle s’efforçait d’oublier le passé. L’image du corps gisant dans le sang, couvert d’ecchymoses et de plaies sanguinolentes, était toutefois encore bien trop nette. Aussi s’était-elle mise au kendo : un art martial qu’elle admirait profondément, car elle trouvait magnifique cette manière de se battre. Cela l’aidait aussi à se vider la tête, car elle se concentrait intensément. Un échappatoire qui lui devint très vite très cher. Elle testa d’autres arts martiaux tels que le judo, le karaté, ou le taekwondo, mais elle se concentrait surtout sur le kendo, et aussi sur le taekwondo. Elle se montrait une ardente élève toujours partante. Elle allait bien à l’école, mais elle ne cherchait pas à se faire d’amis – car elle était effrayée à l’idée que des brusques changements de caractère arrivent à tout le monde, il fallait bien le dire -, aussi se concentrait-elle surtout sur ces sports et faisait facilement plus de quatre heures par semaine.

Elle eut un petit frère adoptif une fois les dix ans dépassés ; ses tuteurs, qui n’avaient pas vraiment compris qu’elle avait assisté à la scène funeste, la croyaient remise car elle avait tout pris sur elle et souriait souvent avec joie et bonne humeur. Aussi la délaissèrent-ils un peu pour s’occuper de leur bébé nouveau-né. C’était compréhensible, et Amu ne leur en voulait pas du tout. Il fallait bien qu’elle soit un peu indépendante, non ? Ainsi, elle gagna un peu en autonomie, jusqu’à ce qu’on la délaisse presque totalement. Bon. Elle commença à se sentir plutôt seule : ses tuteurs ne s’occupaient plus d’elle, elle n’avait pas d’amis, elle ne connaissait pas bien ses camarades de kendo et de taekwondo, et elle avait beau admirer son sensei de kendo (car c’était lui qui insistait le plus sur la philosophie à avoir lors d’un combat), il n’était pas vraiment un « ami ».

Elle se sentait devenir un fardeau plus qu’autre chose pour ses tuteurs, qui avaient beau l’apprécier, avaient besoin de plus d’espace dans leur petit appartement pour accueillir un autre enfant. Ils ne voulaient surtout pas le lui demander, elle avait beau être naïve, elle se sentait mal en leur présence. Elle offrit volontiers sa chambre à son « petit frère » et alla dormir dans le salon, capable de tout pour ne pas gêner ses bienfaiteurs. Un an s’écoula, et le malaise était à son comble. Elle surprenait des discussions sur « qu’est-ce qu’on peut bien faire d’elle » le soir. Ils étaient si gentils, elle s’en voulait terriblement ! Ils n’avaient que de faibles revenus, et pourtant, ils prenaient soin d’elle… pas comme leur propre fille mais presque. Et que leur avait-elle offert, en échange ? Un poids accablant. Mais que pouvait-elle faire ? Rien ! Elle ne pouvait pas aller habiter ailleurs ! Elle ne rentrait pas directement après les cours, faisait même ses devoirs dans la rue dans un coin assez tranquille, ne supportant pas l’ambiance qui régnait. Elle avait déjà essayé de l’alléger en lançant des blagues, mais elle avait l’impression de gêner plus qu’autre chose. Elle était trop jeune pour faire un petit boulot et les aider financièrement. C’était insoutenable.

La situation allait en empirant. L’argent devenait un très sérieux problème, ils mangeaient de moins en moins, demandaient des bourses dans l’école d’Amu, semblaient plus fatigués que jamais. Ce qui devait arriver arriva alors un an plus tard, alors que la petite fille aux cheveux roses avait à présent 11 ans.

Son tuteur, éreinté par sa très longue journée de travail, était pressé de rentrer chez lui et de retrouver sa femme et son fils. Il roulait à une vitesse trop élevée. Bien trop élevée. La fatigue troublait sa vue, il tombait de sommeil, ses réflexes avoisinaient la barre des zéro. Et bien entendu… Il ne vit pas le feu rouge, percuta une voiture au carrefour à pleine vitesse, puis roula droit dans un mur. On l’envoya à l’hôpital, mais il était mort sur le coup, la nuque brisée. C’était perdu. Sa femme le rejoignit, et déversa inlassablement des larmes. Elle essaya de lui faire un enterrement digne de ce nom, mais elle était pauvre, et ne put offrir que quelque chose de très modeste au défunt. Elle était anéantie. Deux enfants sur les bras, sans aucun autre soutien qu’une famille qui l’avait presque reniée à cause de son manque d’argent car ils la pensaient incapable de travailler correctement. Elle n’avait plus que quelques collègues avec qui elle s’entendait plutôt bien, mais rien de plus.

L’enterrement eut lieu, et elle borda la folie. S’il n’y avait pas eu Hiro, son fils, elle se serait peut-être suicidée, à bout de nerfs. Amu ne s’était pas posée la question. Elle se jugeait responsable de l’accident et, encore enfant, ne savait comment consoler celle qui lui avait apporté tant de soutien. La moindre des choses était de partir de la maison. Avec son seul revenu, sa tutrice ne pourrait jamais y arriver… Une semaine plus tard, alors qu’elle réfléchissait encore à comment faire, la femme en deuil lui demanda de venir dans le salon une fois Hiro couché. Elle était plus fatiguée que jamais, et d’énormes cernes soulignaient ses yeux exorbités et rouges. Elle alla droit au but, après un long soupir. Elle s’était enfin jetée à l’eau pour le lui avouer : elle n’avait plus les moyens de l’héberger. Elle lui avoua son chagrin et sa culpabilité ; mais elle était désespérée et c’était compréhensible. Amu l’écouta sans mot dire du début à la fin. A ses treize ans, elle irait intégrer l’académie Xepher, privée à son grand étonnement, où elle pourrait exercer ses passions – kendo et taekwondo – avec de grands professeurs. Mais c’était très cher. La femme y avait déjà réfléchi avec son mari, et économisait pour ce jour depuis voilà un an. Encore environ huit mois et le compte y serait. Emue aux larmes de tant de gentillesse, Amu alla jusqu’à se mettre par terre devant sa tutrice en la remerciant à n’en plus pouvoir. Pour la première fois depuis le jour funeste de ses sept ans, elle s’ouvrit à quelqu’un : elle lui avoua toute la culpabilité qu’elle avait ressentie, et lui expliqua qu’elle ferait tout ce qu’elle pourrait pour l’aider à financer ce projet et pouvoir enfin la laisser tranquille, elle et son fils, après tout le mal qu’elle leur avait infligé. Sa tutrice se contenta de lui offrir un sourire fatigué et las mais bienveillant et de poser affectueusement sa main sur le haut du crâne d’Amu.

L’année défila à toute vitesse. Les papiers furent en règle quelques mois avant la rentrée. Amu adressa un dernier sourire à sa bienfaitrice en lui promettant de la rembourser dès qu’elle serait en droit de travailler, déposa ses lèvres sur le front de son petit frère adoptif à présent âgé de trois ans, puis s’en alla à l’académie.

Sa mentalité avait changé. Elle ne voulait plus se fermer aux autres ; si elle n’allait pas raconter sa vie à qui voudrait l’entendre, elle souhaitait se faire des amis, et surtout ne jamais abandonner cette quête. Elle avait toujours été bon vivant, même si elle ne s’était montrée ainsi à ses camarades de primaire que vers la fin d’année (alors qu’elle commençait justement à s’attacher à quelques personnes et vice-versa). Plus heureuse que jamais, elle se rendit ainsi avec un sourire éclatant dans le métro qui la mènerait à la gare.

Note : J'espère que ça vous a pas trop enquiquiné de lire mes présentations que tout le monde dit trop longues =______________="""""" Gomen >////<" j'ai fait toute l'histoire ce soir, et je me suis retenue de ne pas approfondir le caractère (que je trouve presque... creux vu que je l'ai fait avant l'histoire sans avoir une idée très précise de ce que j'allais faire dans celle-ci =.=)

Je m'excuse aussi pour l'incohérence possible de l'évolution de l'histoire et les trucs pas probables qui s'y passent, je sais pas où je trouve des trucs pareils == *aime bien quand ses personnages SOUFFRENT *_* (et encore là ça va y a pire TT)* si ça gêne à la limite dites-moi ce qui va vraiment pas j'essaierai de changer...

Vraiment pardon je m'excuuuse de cette présentation toute pourriiiie TTwTT je me rends compte qu'après coup que c'est vrai que c'était un chouya long l'histoire alors que j'ai essayé de zapper les détails et tout TT Bouhouuuu pardooooooooooon *plonge dans la déprime*

J'espère vraiment que vous allez pas vous endormir devant ce pavé... c'est si gros ? TT_TT *a même pas l'impression*

Alors ben... j'ai enfin fini cette prez (c'est vrai que ça un peu trainé, j'aurais du m'inscrire après l'avoir au moins un peu préparée sur Word, je suis désolée) et j'avoue que j'en suis pas très fière =_= j'ai beaucoup aimé écrire l'histoire mais j'ai eu beaucoup de problèmes pour que ça reste dans le domaine du possible (et j'ai pas réussi au passage mais bon on passe =____________=)

J'ai donné mes impressions sur le post ^^" je trouve ça absolument nul =3= ceux qui ont trouvé le caractère long vont se pendre avec l'histoire je pense == Arf si vous saviez comme je suis désolée pour la merde que je vous ai pondu *dans son coin en train de pleurer*

J'ai pas relu mon texte tellement je trouvais ça horrible TT_TT en plus on dirait une grande philosophe alors que j'ai trois ptits pois dans le cerveau xD

PS : je m'excuse auprès de Baba (Pierre - Kiba) et Ruru (Marie - Mei) qui pensaient que j'allais faire mon caractère xD parce que je vois à peu près aucun point commun entre Amu et moi (à part le surnom Duracell ==)

Bon je m'étends pas je vais vraiment partir en flood si je continue mon monologue =.= et puis vous devez en avoir assez de lire là XD


J'ai trop honte de cette histoire... pardooooooooon... TT

*OOOOOOOOOO* J'ai lu et j'ai adorée l'histoire bien qu'elle sois triste
Dit pas que c'est de la merde c'est très bien et puis pour une fois j'ai lu

Tu est Validée
Bon Rp ^^