Je regarde dehors pendant que l'autobus me conduit vers l'Académie Xepher. Je gribouille le début du chapitre 9 de mon livre dans mon cahier, mais ce n'est pas un grand succès. Je suis bien trop stressée pour être inspirée!
Je ferme mon cahier en soupirant. À la place, je m'accoude sur le rebord de la fenêtre, laissant les magnifiques rayons du soleil carresser mon visage pâle.
- Prochain arrêt, l'académie Xepher.
Sursautant, je prend toutes mes affaires en vitesse et sors de l'autobus en trébuchant, sous les rires étouffés des passagers. Je rougis aussitôt.
Je marche jusqu'aux grilles séparant l'école du reste du monde. Je l'observe en silence 5 minutes avant de me décider à entrer. Je marche jusqu'au batiment principal, le stress me nouant la gorge ne diminuant pas d'un poil. Arrivé à la porte du batiment sur lequel il était marquer "acceuil", je dépose mon simple sac rouge remplis de vêtements et m'acotte sur le mur. Je prend de grandes inspirations en me disant que je suis ici pour réaliser mon rêve, et que j'allais peut-être pour la première fois de ma vie me faire des amis, que peut-être ici le professeur de littérature m'aiderait à écrire mon livre en m'enseignant les bases de l'écriture et la beauté cachée des mots. Peut-être qu'ici je trouverai quelqu'un qui me comprenderait...
Je reprends mon sac en serrant fort contre moi mon cahier d'écriture. Je pousse la porte et passe à 2 doigts de tomber. Je rougis en regardant autour de moi. Je soupire de soulagement. Il n'y avait personne pour voir ma bévue.
Je pose mon regard sur la pièce où je suis et reste figée. La place est magnifique. La salle, grande et spacieuse était digne des riches. Avec le soleil qui embellissant le tout de ses rayons d'or me redonne aussitot l'inspiration. Je lache une fois de plus mon sac et prend mon crayon dans ma poche. Je tourne fièvreusement les pages de mon cahier pour écrire quelque chose dedans. Le simple fait d'écrire me soulage et me calme. Je range ensuite le tout et reprend mon sac pour me rendre au secrétariat, à l'autre bout. Mes pas résonne dans cette pièce où je suis seule.
Je jette un regard dans le secrétariat, mais... il n'y a personne. Je serre fort mon cahier contre moi alors que le stress reprend le dessus.
*Qu'est-ce que je suis censée faire maintenant? Que se passe-t-il? Suis-je la seule dans cette école?*
Je suis tellement préocuppée par ces questions que je n'entends pas les pas de la personne qui se dirige vers moi.